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J'ai mangé du chat!

J'ai mangé du chat!
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20 juillet 2007

005872

Ah ces vacances. Quand l'ennui me tenaille, je ne peux m'empêcher de déclamer des milliers de choses (celles qui ne m'interpellent autrement que pendant les heures de lassitude tenace) et de proférer radicalement des tas de conneries sur l'existence —surtout après la lecture de l'extravagant SIVA de Philip K. Dick, livre que je m'abstiendrai pas de vous conseiller.

Par quoi commencer ?

Je ne sais pas, aussi je vais entreprendre une élucubration :

Y'a de ces moments dans la vie, où on s'aperçoit que tout est à peu près dépourvu de sens concret. Dans un premier temps, c'est-à dire celui que nous percevons, nos activités paraissent sensées, rationnelles et, en général, accomplies dans un dessein précis.
Oui mais seulement voilà, arrive un moment où l'on s'arrête ("STOP. C'est quoi ce bordel ?!"), et où l'on réfléchit, pour en arriver à la conclusion que par principe d'économie (il y a une théorie qui prétend que les explications à l'univers se doivent d'être toujours les plus simples possibles, donc "économiques", mais j'ai oublié son nom), tout ça ne devrait simplement ne pas exister. Quoi de plus économique comme solution, hein ? Nous en sommes au degré de complication 0.

Evidemment, on finit toujours par se rendre compte que tout ça, en fait, ça nous avance à rien. Pvvt, retour à la case départ. On continue à vivre comme avant, ce qui en fin de compte n'est pas si mal, vu ce qui est censé nous attendre si rien n'existait.
Note qu'on en sait rien. Peut-être est-ce mieux.

Boah on verra bien ça un jour.

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20 décembre 2006

Petit poème poétique sur les gens de tous les jours

Parfois nous croisons de ces personnes peu sympathiques, à la démarche hagarde et aux yeux éteints,
de ceux qui vous lorgnent quelque peu impoliment, d'un air fort bien méprisant, ma foi.

Troublés par cette apparente atteinte à notre propre dignité (qui n'est quand même pas si peu importante),
On se demande souvent —pas toujours— bien vite si nous n'avons pas oublié d'enlever notre pantalon de pyjama, et si cela n'est pas, du moins en partie, la cause de ce désagréable dévisagement.

Il n'en est rien, chers amis,
Ils sont tout simplement bêtes et tordus,
Ces gens dont les rêves sont perdus !

Car leur problème est de ne pas parvenir à se détacher
De cette sinistre obligation qu'est la réalité:
Même gonflés à l'hélium comme des ballons,
Jamais un jour ils ne s'envoleront.


C'est vraiment n'importe quoi !

18 décembre 2006

à des milles de toute civilisation

Des fois où l'on se sent bien loin de tout ce qu'il y a près de nous, des choses que l'on devrait faire, que l'on devrait voir et interpréter, des fois où l'on décroche complètement de notre niveau de réalité (ben oui, rien ne prouve qu'il n'y en aie pas d'autres, de ces niveaux).

Aussi, je passe du coq au mout.. à l'âne quelque peu subitement, mais il y a, en face de la fenêtre de ma chambre, une forme effrayante. Si ça se trouve, ce n'est qu'un sac à pommes de terre ou des papiers chiffonnés, mais en tout cas elle fout les boules. Vu correctement, on dirait bien qu'elle a une tête, mais baissée et en arrière, pour ne pas voir ce qu'il y a devant elle (je dois préciser que je me tenais devant cette chose). Imaginez un peu qu'elle la tourne, sa tête, et qu'elle me fixe de ses gros yeux noirs globuleux? J'aurai une crise d'épilepsie sur-le-champ (même si je ne suis pas épileptique), et en m'évanouissant, je tombe sur un coin du bureau et je me pète le crâne. Ah ouais, quelle mort bête, pour un ventilateur qui a fait bouger un sac de patates.

17 décembre 2006

005871

Et voilà que la nuit tombe, sans grâce, entre les nuages rougis par les lumières de la ville,
Le scintillement incertain des étoiles qui pourraient déjà ne plus exister,
Et notre vaine agitation dans cet épouvantable microcosme absurdement futile et inutile
Dans le grand vacarme d'une existence déjà lassée de s'exciter.

16 décembre 2006

βιenvenuε à vous, étrangers.

Pour commencer, je me sens quelque peu obligée —et pas qu'un peu, de vous dire que je ne saurai sans doute jamais ce que je veux faire ici. En fait, c'est sans doute parce que je ne veux rien faire, tout simplement. Ou alors, pour une obscure raison sans importance apparente, j'ai décidé de faire un coin où c'est le bordel, histoire que les autres endroits soient propres.
Ouais. Ça doit être pour ça.

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